L’otolin-1 est une protéine spécifique de l’oreille interne qui est exclusivement exprimée dans les otoconies et les cellules du vestibule et de la cochlée. Des études récentes ont montré que l’otoline-1 peut traverser la barrière hémato-labyrinthique et que les taux sériques reflètent bien l’état des otolithes. Les taux sériques d’otolin-1 chez les patients souffrant de vertige paroxystique positionnel bénin (VPPB)
Les vertiges sont une plainte fréquente chez les personnes âgées et sont donc souvent considérés comme un phénomène normal lié à l’âge ou comme faisant partie du vieillissement lui-même. Les problèmes de vertige ou d’instabilité sont signalés par environ un tiers des adultes de plus de 70 ans et deviennent encore plus fréquents avec l’âge.
Facteurs de risque pour la survenue du vertige positionnel paroxystique bénin : revue systématique et méta-analyse
La genèse du vertige paroxystique positionnel bénin (VPPB) semble être liée à certains facteurs métaboliques. Ces facteurs, tels que la vitamine D, les glucocorticoïdes, voire les hormones thyroïdiennes et de croissance, peuvent affecter le métabolisme osseux et la minéralisation des otoconies.
Recommandations sur le vertige positionnel paroxystique bénin selon la Haute autorité de santé (HAS)
Le vertige position paroxystique bénin (VPBB) est le plus fréquent de tous les vertiges : c’est un vertige rotatoire vrai, déclenché par les changements de positions de la tête, durant moins de 60 secondes, associés à un nystagmus, sans signe cochléaire ni neurologique. Il disparait spontanément dans 30 % des cas sous sept jours.
Le vertige paroxystique positionnel bénin (VPPB) est la cause la plus fréquente de vertige rencontrée dans les cliniques d’otologie et de neurologie. La présentation clinique caractéristique des crises de vertige temporaires qui durent quelques secondes est généralement considérée comme étant causée par la dislocation des otoconies dans les canaux semi-circulaires qui se détachent de la macula de l’utricule.